Des racines lointaines
Époque préhistorique : Plusieurs dolmens ruinés (tombes à chambre) ont été repérés dans la garrigue (au Serre de la Cabane, au Bougerlan et à Blatiès) ainsi que des tumulus, la plupart ayant été vidés.
D’une époque indéterminée, faute de fouilles, des traces importantes d’occupation (peut-être pré-romaine) du côté de Blatiès et du Cabréroux ont aussi été répertoriées.
Époque grecque : Il semblerait que BAGARD a ses racines dans la langue grecque et dans la langue latine.
Sous la domination romaine (qui a duré mille ans), le territoire de BAGARD comptait beaucoup de tuileries et de fabriques de poteries.
Époque Romaine : Une voie romaine attestée: la route de la « Draille » aux limites Est de la Commune (pénétrante Montpellier-Alès), et la voie Alès-Anduze traversent le gardon à Boisset (route de Boisset actuelle). Des traces de tuiles romaines furent découvertes à Peyremalle…
En 1394, au dénombrement de la sénéchaussée, BAGARD est désigné sous le nom de « Locus de Gabarnis ».
L’église date du XIIème siècle et porte le titre de Saint Saturnin.
Dès 1560, BAGARD est devenu totalement calviniste. Un siècle plus tard, Monseigneur Denys COHON n’y trouva qu’un seul habitant catholique (encore l’était-il, par abjuration, depuis peu). L’église fut en partie ruinée… Elle fut réparée en 1686.
Le 3 Octobre 1702, les camisards ruinent et incendient, à nouveau l’église.
Dans l’actuelle maison RASPAL, fut tué JOURDAN le commandant d’une partie des troupes royales qui avaient tué au combat le prédicant VIVENT.
En avril 1703, alors qu’ils se reposent sur une ferme du territoire de Bagard à la Tour de Billot, les camisards sont surpris par des troupes royales. Après un combat long et acharné, ils sont mis en fuite. Une plaque commémore ce dramatique combat sur une façade de la nouvelle bâtisse.
Dans les archives d’Anduze, on trouve une famille portant le nom « DE BAGARD », surtout au XVIIème Siècle.
Nous ne possédons que de rares témoignages sur l’histoire et les monuments de BAGARD.
Toutefois, on peut remarquer qu’aux époques les plus reculées, des populations ont résidé sur le territoire de cette commune et y ont laissé des vestiges.
Les Armoiries
D’azur, avec une bande d’argent, sont accompagnées en chef d’un lion rampant contre la bande.
► Lire aussi l’article de Cévennes magazine
(texte de 1916 de l’abbé Goiffon)
